3 mars 2020

Temps de lecture : 2 min

L’amour, l’amour, tout court…

Les deux amoureux qui se rencontraient en en 2017, se retrouvent dans la nouvelle campagne d’Intermarché qui souhaite, cette fois, promouvoir ses drives en deux temps trois mouvements!

Les deux amoureux qui se rencontraient en 2017, se retrouvent dans la nouvelle campagne d’Intermarché qui souhaite, cette fois-ci, promouvoir ses drives en deux temps trois mouvements.

Les « fleurs bleues » qui aiment les romances à l’eau de rose dans lesquelles les belles histoires éclosent après de longues semaines de patience risquent d’être déçues. Les passionnés et les pressés, qui ne souhaitent pas « perdre » leur temps en bavardage et qui sont allergiques au jeu de la séduction, seront comblés. La nouvelle campagne publicitaire d’Intermarché nous permet de retrouver les deux tourtereaux du spot qui avait rencontré un énorme succès d’estime en 2017. Le précédent clip était conçu comme un court métrage de trois longues minutes. Un jeune client tombait amoureux d’une caissière pendant qu’il faisait les courses avec sa bande de potes.

Au fil du temps, l’adolescent attardé changeait ses habitudes d’alimentation et découvrait les plaisirs de la cuisine. Les pizzas surgelées et les burgers nappés de ketchup étaient, peu à peu, remplacés par des légumes et des fruits frais. A la fin de cette publicité, les deux amoureux se retrouvaient sur un scooter serrés l’un contre l’autre avec pour seuls compagnons un poivron rouge et des carottes. Cette vidéo, baptisée « L’amour, l’amour » en hommage à la chanson de Marcel Mouloudji qui berçait ce conte romantique, a été visionnée 5 millions de fois en quatre jours sur Facebook.

 De 3 minutes à 27 secondes…

Bien décidé à surfer sur ce succès viral, la chaîne de grande distribution a demandé à l’agence Romance du groupe Omnicom d’imaginer un second clip afin de promouvoir ses drives. Et qui dit drive, dit vitesse et gain de temps. Le même jeune homme découvert en 2017 est en scooter avec son pote barbu rencontré deux ans plus tôt.

Il s’arrête au Drive le plus proche. Son sac en papier rempli de fruits et de légumes lui est apporté par la même demoiselle de la première campagne. Quelques secondes plus tard, le couple se retrouve, une nouvelle fois, sur le scooter les cheveux au vent laissant en plan le copain avec le panier de commissions. Ce film de 27 secondes porte bien son nom : « l’Amour tout court ». L’histoire ne dit pas si les amoureux continuent leur idylle ce dont on peut douter vu la surprise sur leur visage lorsqu’ils se voient, ou si leur histoire a pris fin avant de retrouver sa flamme sur un parking de drive ou bien alors s’ils ont oublié s’être rencontrés deux ans plus tôt, souffrant d’un Alzheimer précoce. « L’Amour tout court » cherche avant tout à promouvoir les 1439 drives que l’enseigne possède en France métropolitaine.

 La France, championne d’Europe des drives

Ces centres de retrait de courses en ligne rencontrent un énorme succès en France qui abrite pas moins de 5113 drives. Avec 7,1% de parts de marché du commerce en ligne sur le total des produits de grande consommation (PGC), notre pays est champion d’Europe, devant le Royaume-Uni (6,3%). En Italie (1,6%), en Allemagne (1,4%) et en Espagne (1%), ce modèle n’a toujours pas percé, selon l’institut Nielsen dixit Le Figaro. L’hexagone garde toutefois une longueur de retard sur la Corée du sud (20%) et la Chine (18%). Par les temps qui courent, il n’est pas évident que le drive permette de jolies rencontres en république populaire. En France, le coronavirus risque également de refroidir les ardeurs des célibataires. Mais à la fin, c’est l’amour, l’amour, pour ne pas dire l’amour tout court qui gagne…

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