Frédéric Blanc est designer, et ne s’est que récemment coltiné à l’art de l’affichage. L’arrivée intempestive du Coronavirus a agi sur lui comme une détonation, une source d’inspiration irrépressible qu’ilmet à profit chaque jour et « expose » sur les réseaux sociaux. Belle leçon de créativité.
Son agence ByFrédBlanc, se dit designer d’images. Frédéric Blanc diplômé de Penninghen designe autant d’images mentales que visibles. Le luxe est son domaine, il travaille notamment au rajeunissement de Ladurée, de Poiray. Mais il a aussi une passion pour le jazz, la poésie, la littérature, le théâtre. Difficile de lui coller une étiquette tant ses passions sont nombreuses et ses domaines d’action divers… Le premier jour du confinement correspondait au jour du dix-huitième anniversaire de son fils. Une coincidence qui l’a amené à fêter ce double « événement » à la fois festif et sombre. « Jamais je n’ai connu une telle libération. L’affiche était pour moi un art à part que je n’osais approcher que par le biais du jazz. L’inspiration est venue à moi, et chaque jour, les idées s’enchainent », explique Frédéric Blanc.
L’abréaction, décharge émotionnelle qui accompagne l’apparition dans le champ de la conscience d’un affect jusque-là refoulé, peut-elle caractériser cette envie irrépressible de créer? Une chose est sûre l’artiste trouve souvent une voie d’expression propice à son déchargement. La virulence d’un virus, l’obligation de cofinement comme source de créativité?
Une affaire à / suivr/ e …
Bon visionnage
Jour 1
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