We Are Social a imaginé à l’occasion de la sortie du jeu vidéo Assassin’s Creed Valhalla une vidéo qui nous invite à découvrir la Grande-Bretagne au temps des Vikings. Quand on ne peut pas voyager pour cause de pandémie, autant s’évader dans le passé…
Raz-le-bol de la France ? Envie d’outre-Manche ? Besoin de découvrir de nouveaux horizons ? Et si vous visitiez l’Angleterre (cliquez ici), sa nature, ses villages typiques, ses belles forteresses, son peuple accueillant et sa riche culture au temps des… Vikings. Voilà la campagne touristique pour le moins surprenante imaginée par l’agence We Are Social pour son client Ubisoft à l’occasion du lancement du jeu Assassin’s Creed Valhalla, dans lequel les joueurs interpréteront Eivor, un méchant envahisseur venu tout droit de Scandinavie.
Le « pitch » remporté par l’agence parisienne familière des stratégies sur les réseaux sociaux, lorsque le producteur et l’éditeur de jeux vidéo lui a confié son budget à la fin de l’an dernier, était assez simple.
Une fausse pub emprunte les codes des opérateurs des tours opérator classiques, et invite à la découverte de la nature, des villages et de la culture de l’Angleterre sous le règne du Roi Alfred Le Grand. Ensuite, des thématiques se déroulent, embarquer sonarmure ou en voler une là-bas. La mer sera-t-telle calme pour le trajet en drakkar?; Pourra-t-on visiter Stonehenge entre deux raids? Un carnet de bord chargé pour les fans du jeu d’ubisoft.
Déjà 144 millions de jeux vendus
« Notre rôle est d’animer sur les réseaux sociaux les communautés qui s’intéressent à Assassin’s Creed, résume Fabien Gaëtan, Creative Strategist senior chez We Are Social. Ces dernières sont très actives et elles s’échangent sans arrêt des informations sur ce jeu et discutent des trailers qui sont diffusés sur internet ». Depuis son lancement en 2007, cette franchise, qui comprend pas moins de douze jeux, s’est déjà vendue à plus de 144 millions d’exemplaires. Sur la Toile, ses adeptes se comptent par millions. La commercialisation du tout dernier épisode qui met en vedette des Vikings représente donc une énorme opération pour le Français Ubisoft qui a vendu plus de 70 millions de copies de « Just Dance » et 50 millions d’exemplaires de ses jeux tirés des livres de Tom Clancy.
Contexte difficile pour cette création toute de télétravail vécue
La pandémie n’a toutefois pas simplifié la tâche de l’agence créative qui travaille aussi pour Renault, Accor, Disney, L’Oréal, Google, entre autres. Les créatifs, les rédacteurs, les stratégistes, les consultants et les motion designers ont été contraints de télétravailler pour imaginer et produire cette campagne. Les directives de l’annonceur simplifiaient, il est vrai, la tâche des « créas ». « Avant même l’arrivée du Covid-19, Ubisoft avait accepté l’idée d’utiliser dans le spot des contenus et des images puisés dans le jeu, révèle Fabien Gaëtan. La distanciation ne nous a donc pas trop perturbés ».De fait, le groupe qui compte plus de 850 collaborateurs dans quinze bureaux à travers le monde a également une certaine expérience avec le télétravail.
Vive le confinement
« Nous avons l’habitude de travailler de cette manière avec des clients comme Netflix et Google, assure Nicolas Duménil, le directeur de création de We Are Social. Le confinement ne nous a donc pas pénalisés La situation actuelle permet à beaucoup de professionnels d’essayer des choses nouvelles. Intégrer du public dans des gratte-ciels virtuels lors de la remise des prix des MTV Video Music Awards a, par exemple, été une initiative très intéressante. Le Live de Cyril Lignac sur M6 est plus un format social que télévisuel mais cela fonctionne. Aujourd’hui, chacun se nourrit de ce que fait son voisin. Les créatifs doivent trouver leurs inspirations dans ces échanges »
Faute d’avion, il faudra se contenter d’un drakkar.
Inviter au voyage dans le monde un peu fou dans lequel nous vivons depuis quelques mois fait travailler les méninges, voir une vidéo touristique qui nous propose de visiter l’Angleterre entourée de Vikings n’est donc pas si incongru. « Inviter les gens à voyager dans le passé s’inscrit bien dans l’air de temps vu qu’il est presque impossible d’aller dans un autre pays de nos jours », s’amuse Nicolas Duménil. Alors n’hésitez pas à coiffer votre casque à corne en brandissant votre hache tranchante. Faute d’avion, il faudra se contenter d’un drakkar.