12 novembre 2020

Temps de lecture : 2 min

PME : se numériser pour mieux résister

Les acteurs de la Tech et le gouvernement se serrent les coudes pour sauver Noël. Les initiatives s’enchainent pour aider les petits commerces à se numériser et rester dans le game face aux géants du commerce en ligne.

Les acteurs de la Tech et le gouvernement se serrent les coudes pour sauver Noël. Les initiatives s’enchainent pour aider les petits commerces à se numériser et rester dans le game face aux géants du commerce en ligne.

À J-42 de l’anniversaire du Christ, les commerçants français ont peut-être enfin déniché leur messie en la personne de Bruno Lemaire. « Not the hero we deserved, but the hero we needed ». Déterminé à sauver cette grande messe mercantile qu’est Noël et ainsi éviter la faillite à bon nombres de PME françaises, le gouvernement, par la voix de son ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, qui s’exprimait sur l’antenne de BFMTV lundi dernier, annonçait une série de mesures pour aider les commerçants à développer leurs activités en ligne. Sur une enveloppe globale de 120 M d’euros, le plan de sauvetage vise donc à équiper ces petites structures de solutions de vente en ligne, d’organisation de réservation et de retrait de commandes en magasin.

Pour mettre en application ces douces paroles, le gouvernement a lancé un site nommé clique-mon-commerce.gouv.fr. On y retrouve une quarantaine d’offres de prestataires de services reconnus par le gouvernement, comme par exemple la mise en place de marketplace, de services de livraison ou de services de paiement numérisés, jusqu’à la création de sites internet. Toujours pour encourager la numérisation des entreprises les plus lésées, des chèques numériques de 500 euros vont être distribués aux professionnels du secteur de l’hôtellerie et de la restauration. Ces sommes seront versées dès janvier 2021 et pourront bénéficier à 120 000 entreprises fermées, pour un coût estimatif de 60 M€.

Le dernier volet du dispositif est à destination des collectivités locales. Pour leur permettre d’élaborer des plateformes en ligne localisées, le gouvernement alloue 60 millions d’euros répartis en soutiens financiers de 20 000 euros par commune. Ce financement forfaitaire sera complété par la formation des fameux « managers de centre villes », censés servir de point de relais entre les commerces locaux et leurs élus.

Tous pour un

Un appel à la solidarité que certaines entreprises privées semblent enclines à suivre. Le 9 novembre dernier, FlipNpik, une plateforme collaborative qui encourage une consommation locale, durable et responsable, annonçait par exemple un nouveau modèle gratuit d’abonnement à ses services. Afin de soutenir les acteurs locaux, la plateforme propose un soutien complet aux commerçants sur le digital et offre ainsi aux pépites locales un accompagnement entièrement gratuit dans leurs démarches en ligne. L’offre s’applique également aux commerçants qui souhaitent un accompagnement sur le long terme, avec les offres visibilité -365€/an- et premium -865€/an- qui sont prolongées gratuitement de 3 mois, soit 15 mois d’accompagnement digital.

L’abonnement leur donne accès à de multiples outils digitaux tels qu’une application mobile, un site web, une boutique en ligne et une présence sur les réseaux sociaux. En s’inscrivant, les commerces locaux bénéficient d’un site web entièrement dédié ainsi qu’à la création de leur propre site internet, sur lequel ils peuvent communiquer autour de leurs produits et leur savoir-faire. Cette offre limitée permet aux commerçants de vendre leurs produits en ligne et de bénéficier du référencement sur les plateformes, à savoir le site web, l’application mobile ainsi que les réseaux sociaux. Suffisant pour ne pas déplorer des sapins dégarnis à la fin décembre ..?

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