12 janvier 2021

Temps de lecture : 4 min

Le bonheur ça s’apprend ! Marie-Laure Sauty de Chalon en fait un challenge

Le média social Challenge Bonheur veut populariser la science du bonheur et permettre à ses participants de s’entraîner chaque jour à embellir leur quotidien. Marie-Laure Sauty de Chalon, fondatrice de Factor K, explique la genèse et les ambitions de son nouveau projet et nous invite à attaquer 2021 avec optimisme !

2020 a été marquée par l’anxiété et les difficultés, une année où tout a été mis « entre parenthèses ». Alors, au lieu de se contenter des bonnes résolutions habituelles du début janvier, pourquoi ne pas consacrer 10 à 15 minutes de concentration, d’éveil ou de jeu chaque jour à progresser dans les relations aux autres, être plus efficace et en meilleure santé ? A contre-courant du climat ambiant, la plateforme Challenge Bonheur propose, depuis le 4 janvier, d’apprendre aux Français à muscler leur capacité au bonheur. Comment ? A travers des challenges d’un mois basés sur des techniques de psychologie positive et de développement personnel qui s’enseignent aux États-Unis depuis le début des années 80, mais restaient encore peu développées dans notre pays. Ce nouveau média accessible sur Internet et les réseaux sociaux LinkedIn, Instagram, Facebook, TikTok, Triller et Pinterest, a été lancé par Factor K, société créée en 2018 par Marie-Laure Sauty de Chalon. Un prolongement presque naturel pour l’ex-PDG du groupe Aufeminin, qui s’intéresse depuis plus de vingt ans à ces sujets qu’elle a découverts aux Etats-Unis : « Les Américains font énormément de recherche sur ces sujets. Les Européens ne savent pas très bien le faire et nous sommes souvent très secoués à certains moments de la vie. Il y a souvent des choses que l’on s’interdit, d’autres que l’on ne connaît pas ou auxquelles on n’a pas réfléchi. Tout cela s’apprend ! Maîtriser certains outils et techniques aide à devenir infiniment plus heureux. »

La détresse des jeunes comme électrochoc

Alors qu’il se vend énormément de livres sur le développement personnel, Marie-Laure Sauty de Chalon s’étonnait que les sujets de fond de psychologie en français ne disposent pas encore de leur média digital : « Cela fait deux ans que je tourne autour de ce sujet… Lors du premier confinement, je me suis rendu compte à quel point les jeunes étaient malheureux et qu’il fallait leur proposer quelque chose d’interactif. » Elle s’est pour cela entourée d’une équipe, où chacun a travaillé pour se construire une vie plus heureuse : Laëtitia Azi, ancienne responsable vidéo d’Aufeminin et aujourd’hui DG de Challenge Bonheur, Tomer Eldor, product manager en tech et créateur d’un programme de bien-être pour les étudiants de l’école Minerva du Keck Graduate Institute (KGI), et Emilie Hannezo, qui accompagne des entreprises en phase d’amorçage et avec laquelle elle a créé de la marque de cosmétiques Mélusine.

Entre challenges et inspiration

Diffusé sur les réseaux sociaux, Challenge Bonheur s’adresse principalement aux 18-35 ans et à leur univers, comme le montre l’interview live de l’influenceuse Juju Fitcats (2,6 millions d’abonnés sur Instagram), proposée dimanche 10 janvier. En 2021, la plateforme proposera six challenges qui fonctionnent chacun comme des programmes de transformation sur 30 jours. Le premier, lancé lundi 4 janvier, s’intitule ni plus ni moins « Comment être heureux en 4 semaines ? », avec une action par jour pour travailler sur la gratitude et la manière de l’exprimer, réfléchir sur son passé, choisir de nouvelles habitudes, apprendre à pardonner… Une partie magazine propose des interviews « inspirantes » avec, entre autres, les témoignages de Claudia Senik, économiste du bonheur, Louise Aubery, fondatrice de MyBetterSelf, du podcast InPower et de la marque de sous-vêtements éthique et inclusive Je ne sais quoi, de la psychologue clinicienne et psychothérapeute Inès Weber, cofondatrice du centre de culture spirituelle Sésame, de la journaliste de M6 Kareen Guiock… Côté événementiel, la plateforme annonce aussi des master class, à raison d’une par mois, qui seront dès que possible l’occasion de réunir la communauté.

Les 18-35 ans mais pas que…

Bien que conçue pour les jeunes, la recherche du bonheur ne se limite pas évidemment pas à cette cible. « Les premières inscriptions montrent d’ailleurs que certaines personnes sont très au-dessus de cette tranche d’âge. Les confinements nous ont appris qu’il fallait prendre du temps pour soi  (travailler sur les compétences qui nous rendent indépendants, réfléchir à ce qui nous convient vraiment et trouver nos éléments de stabilisation… Beaucoup de gens se sont dit qu’ils voulaient repenser leur vie. Je ne serais pas étonnée que la une cible soit finalement plus large que ce que nous avions envisagé », note la fondatrice de Factor K.

Un modèle mixte payant-gratuit

L’année 2020 a aussi permis de franchir un cap sur la consommation des offres numériques : « Netflix, Spotify, le New York Times ou Le Monde ont montré que les gens étaient prêts à s’engager dans une offre d’abonnement. Aujourd’hui, le sujet du payant est réglé… Nous avons donc décidé de lancer Challenge Bonheur en payant avec un prix accessible (5,99 € en early bird puis à 19,99 €) avec une partie magazine gratuite », explique Marie-Laure Sauty de Chalon, qui reste toutefois discrète sur ses objectifs chiffrés et sur les thématiques à venir. « On a plutôt plus d’idées que pas assez car l’entrainement au bonheur peut se décliner à travers ce que l’on est, ce que l’on fait, que l’on partage… », observe-t-elle toutefois. En attendant de pouvoir passer à des offres d’abonnement au long cours, chaque challenge doit faire l’objet d’un nouvel abonnement, les nouvelles propositions (une tous les deux mois) étant très différentes des précédentes dans la forme, dans le fond et dans la thématique. Les marques trouvent aussi leur place dans ce modèle économique, notamment à travers les récompenses matérielles ou immatérielles que reçoivent les participants aux challenges. En 2021, s’associer au bonheur sera plus que jamais un thème très porteur !

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