4 mars 2021

Temps de lecture : 2 min

Les marques face à l’aspiration des Français au bien-être

[CONTENU PARTENAIRE] La crise de la Covid-19 révèle une tendance de plus en plus forte chez les Français : l’aspiration au bien-être. Une réaction logique face au stress du confinement et aux inquiétudes sur la santé, mais dont il faut prendre toute la mesure. Grâce à ses outils d’intelligence artificielle sémantique, Weborama est en mesure de scruter au plus près et de façon scientifique l’évolution des attitudes des consommateurs, de les contextualiser, d’en déduire des tendances de fond, au-delà des évidences et des idées reçues.

Les outils pionniers de Weborama permettent d’analyser les contenus lus par les internautes, en établissant des degrés d’affinité entre les pages et les sujets, en mesurant la proximité des mots entre eux, en contextualisant les contenus pour en extraire du sens et repérer des communautés de comportements. Une partie de ces recherches vient de faire l’objet d’un Livre blanc sur la consommation responsable, qui apporte des informations précieuses sur la façon dont les Français s’inscrivent dans cette aspiration.

Des consultations en hausse

La recherche du bien-être en fait partie. Elle s’exprime au travers de recherches d’informations dans un certain nombre de domaines : les produits et les services en bien-être (méditation, remèdes naturels…), la pratique sportive régulière et l’alimentation naturelle (bio, végétarienne, vegan…). Entre mars et mai 2020, les consultations des internautes sur le sujet du bien-être en général ont augmenté de 56 %, mais celles concernant les trois sujets que nous venons de mentionner ont affiché des hausses comprises entre 300 et 600 %.
L’un des domaines qui suscite le plus d’intérêt est celui de ce que l’on appelle la « superfood », qui a suscité une augmentation de 124 % des consultations. Il s’agit d’aliments dont les apports nutritionnels (notamment en vitamines et en minéraux) sont supérieurs aux autres. On peut ranger dans cette catégorie les baies de Goji, la spiruline alimentaire, l’herbe de blé, les baies d’açai, appelées également palmier pinot, et toute une gamme de compléments alimentaires.
Contrairement à une idée reçue, la « superfood » n’est donc pas le domaine réservé des sportifs en recherche de la forme optimale et de performances, mais suscite de plus en plus l’intérêt des consommateurs en quête d’énergie, d’apports nutritifs plus importants et de partenaires alimentaires de confiance. En poussant encore plus loin l’analyse, les équipes de Weborama ont fait une autre découverte : cette nouvelle tendance de la « superfood » connaît des pics sensibles à deux moments clés de la vie, la maternité et la retraite. Dans ces deux moments, les consommateurs sont en recherche d’énergie, de vitalité, de santé, de nourriture saine.

Des consommateurs informés

Face à cette tendance de fond, comment les marques réagissent-elles ? Elles ont à faire aujourd’hui avec des consommateurs informés, qui ont développé une certaine expertise du sujet par la fréquence et la profondeur de leurs lectures sur Internet. Or nos travaux ont mis au jour un important décalage entre la demande d’information des internautes et la réponse des marques. Ces dernières ont tendance à communiquer davantage sur la composition de leurs produits que sur les bienfaits réels qu’ils procurent. La présence de vitamines et de minéraux est le premier bienfait évoqué par les marques, alors qu’elle n’est que le huitième bienfait sur douze évoqué par les consommateurs, qui mettent au premier rang les effets concrets sur la santé, sur le confort de vie, sur la digestion, sur la baisse du niveau de stress. Il semblerait que les marques n’explorent pas encore des territoires aussi intimes et privilégient encore l’approche « scientifique » générique de la Superfood dans leur communication.
Toutefois les consommateurs n’ont plus envie qu’on leur parle en surface, ils attendent une communication directement en adéquation avec leurs attentes, leurs besoins concrets, dans la vie de tous les jours. Les marques vont donc devoir tenir compte de cette évolution dans le comportement des consommateurs pour engager avec eux une communication plus proche et plus directement liée à leurs aspirations au bien-être.

Pour en savoir plus, retrouvez l’intégralité du livre blanc en suivant ce lien.

Diane Thébault – Data Strategist chez Weborama

Contenu Partenaire. La rédaction d’INfluencia n’a pas participé à la rédaction de ce contenu.

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