Alors, pourquoi, me diriez-vous, consacrer une journée spéciale à quelque chose de si naturel? Je vous répondrais : « Et pourquoi pas ? ». Rire est certes le propre de l’homme mais rire est aussi absolument vital, encore plus dans des périodes sombres comme celle que nous vivons actuellement. Tous les médecins, tous les sociologues, tous les psy et tous les médias nous l’affirment et nous le répètent : les Français dépriment. Alors rions demain ce 2 mai – et rions tous les jours -, nous en avons besoin. Quelques minutes de rire seraient, dit-on l’équivalent d’une heure de relaxation.
Évitons bien sûr les rires jaunes comme celui provoqué par l’idée de confier à Cyril Hanouna le débat d’entre-deux-tours aux prochaines élections présidentielles. Évitons aussi les rires de désespoir (un Français sur deux, selon le sondage LCI/Harris pense que « l’armée devrait intervenir sans qu’on ne lui en donne l’ordre afin de garantir ordre et sécurité en France »), les rires nerveux, déplacés, mauvais , déments, gras, forcés ou méprisants. Je laisse chacun choisir les exemples qui lui parlent.
Mais privilégions les rires joyeux, francs, spontanés et les fous rires. Et pour ce week-end, replongeons-nous dans les chansons d’Henri Salvador et reprenons en coeur ce refrain qui fait tellement du bien :
« Faut rigoler
Faut rigoler
Avant qu’le ciel nous tomb’ sur la tête
Faut rigoler
Faut rigoler
Pour empêcher le ciel de tomber »