Derrière cette appellation qui laisse rêveur, se cache toutefois une réalité bien plus factuelle. Un collaborateur ne peut être « augmenté » que si l’entreprise au sein de laquelle il travaille adopte une démarche visant à atteindre ce but.
Plus de transparence au sein des l’entreprises
Il appartient en effet à la société de donner la possibilité aux collaborateurs d’avoir une vision 360 degrés, quel que soit leur poste ou leur division métier. Il est essentiel, pour faciliter la recherche et donner à tous une vue d’ensemble, de centraliser toute l’information interne disponible dans une seule et même plateforme. D’abord parce que rassembler ces informations permet de s’en servir pour mettre en place des processus automatisés, ensuite pour permettre à chaque employé de facilement prendre des décisions en s’appuyant sur des données et non plus de l’intuition.
Meilleure compréhension de leur rôle
D’ailleurs, selon la dernière étude sur ce que les Français attendent de l’avenir du travail, réalisée pour monday.com par YouGov, 47% des sondés estiment que leur productivité sera accrue s’ils disposaient d’une meilleure compréhension de leur rôle dans l’organisation.
Adopter un modèle hybride pour plus de résilience
La crise sanitaire à rallonge que nous traversons peut le prouver : un collaborateur augmenté est un collaborateur adaptable. Il peut travailler de n’importe où, en mode hybride. Pour permettre cela, il est important que les entreprises se servent d’outils connectés les uns aux autres et permettant de collaborer aisément. En effet, pour réussir dans leurs postes actuels, 32% des Français souhaitent une plus grande réactivité des partenaires et collègues et 28% réclament des outils logiciels permettant d’organiser le travail entre collègues et de centraliser l’information.
Tranquillité pour ses collaborateurs
Ainsi un manager augmenté pourra piloter ses équipes à distance via l’analyse de certaines données, sans avoir besoin de demander à chacun des chiffres ou des informations collectées de manière individuelle pour ensuite les agréger. Un gain de temps pour lui et de tranquillité pour ses collaborateurs.
Le manager peut donc endosser son habit de coach
L’ère du micro-management prend donc officiellement fin avec l’avènement des travailleurs augmentés. La transparence et les données partagées permettent de savoir qui fait quoi sans avoir à le demander. Le manager peut donc endosser son habit de coach, il n’est plus là pour dire quoi faire, mais pour faire du suivi et aider ses équipes à avancer. Le but est de rendre les employés plus performants en testant des nouvelles méthodes de travail, de vente ou de process. 61% des Français interrogés estiment d’ailleurs qu’ils sont plus efficaces lorsqu’ils ont une plus grande marge de manœuvre dans l’organisation de leurs tâches. Plus de liberté et plus de performance donc, et si c’était ça la solution ?