3 juillet 2021

Temps de lecture : 1 min

« Un seul désir suffit pour peupler tout un monde » *

N’en déplaise à tous les Cassandre qui prédisaient le consommateur fatigué et nous annonçaient la fin de la consommation, les Français ont répondu présents lors de l’ouverture des magasins pour les premiers jours des soldes cette semaine.

Simple envie de compenser ces sinistres semaines de fermeture et ces jours de confinement sans fin ? Ou plus largement envie de céder à son désir ? Un désir profond de consommer qui n’est pas mort et qui est justement le sujet de notre nouvelle revue N°37 qui sort cette semaine.

Dans ce numéro, nous affichons haut et fort notre croyance que la consommation n’est pas le Diable. Et que, plus qu’une accumulation « d’avoir », elle nous permet aussi « d’être ». En ces temps difficiles, elle est notre dernière carte de liberté, liberté d’hésiter, de préférer, de choisir. Le consommateur est simplement en train de changer ses habitudes, il a retrouvé des bonheurs plus simples, se tourne vers une consommation plus responsable. Il est aussi davantage à la recherche d’expériences et peut parfois être pris de petits coups de folie, d’achats plus compulsifs ou moins raisonnables. Et les marques, comme les médias et la publicité doivent s’adapter et parfois se réinventer face à cette équation.

Nous avons voulu enquêter sur cette nouvelle cartographie du désir, celui de consommer bien sûr, mais aussi d’entreprendre et de s’engager. Le philosophe Philippe Danino, le sociologue Rodolphe Christin, le grand chocolatier Patrick Roger, les créatifs des meilleures agences françaises, l’animateur/journaliste Jamy Gourmaud, l’entrepreneuse Marie-Laure Sauty de Chalon et beaucoup d’autres aussi apportent leurs réponses. Pour s’abonner c’est ici.

* Alphonse de Lamartine, La mort de Socrate

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