LVMH, AXA, Ninapharm… Ces marques qui portent l’excellence française du Pavillon France à Osaka
Inauguré le 13 avril 2025 par Sophie Marceau et Teddy Riner, le pavillon français de l’Exposition universelle d’Osaka se présente comme une ode à l’amour et à la nature. Alliant architecture durable, art de vivre et innovation, il s’appuie sur le soutien actif de marques emblématiques telles que LVMH, AXA, les Vins d’Alsace, Ninapharm, Dassault Systèmes… qui ont conçu pour l’occasion des expériences immersives à la hauteur de leur savoir-faire et leur vision du monde de demain.
Depuis plus de 170 ans, les Expositions universelles rythment l’histoire du progrès humain. De la Tour Eiffel érigée pour l’édition parisienne de 1889 aux avancées technologiques présentées à Shanghai en 2010, ces grands rendez-vous planétaires ont toujours été bien plus que des vitrines nationales : des tremplins pour l’innovation, des accélérateurs de débats et, souvent, des laboratoires d’idées pour dessiner les contours du monde de demain.
En 2025, c’est au tour d’Osaka d’accueillir cet événement hors norme. Du 13 avril au 13 octobre prochain, le Japon réunit plus de 150 pays autour d’un thème à la fois ambitieux et nécessaire : “Concevoir la société du futur, imaginer notre vie de demain”. Un sujet qui fait écho aux grands défis de notre époque – urgence climatique, révolution numérique, vieillissement des populations, nouveaux équilibres géopolitiques – et qui engage chaque nation à proposer une vision, des solutions, une contribution concrète au futur commun.
La France, fidèle à son histoire d’innovation et d’universalisme, entend bien faire entendre sa voix. Conçu par les agences Coldefy et CRA-Carlo Ratti Associati, le pavillon français, intitulé Theatrum Naturae, s’inscrit parfaitement dans le thème global de l’Exposition. Sa structure innovante, enveloppée de drapés évoquant les rideaux d’une scène, invite les visiteurs à un parcours sensoriel en trois actes : ascension, découverte de la nature et retour au sol. Le toit-jardin, véritable panorama des paysages français, symbolise la connexion essentielle entre l’homme et son environnement.
Des marques engagées au service d’un récit commun
Au cœur du Pavillon France à Osaka 2025, quatre partenaires majeurs incarnent la diversité et l’excellence des savoir-faire français : LVMH, AXA, les Vins d’Alsace et Ninapharm. Leur présence ne se limite pas à un simple soutien financier : chacune de ces marques a investi dans une mise en scène créative et engagée, pensée comme un prolongement de son identité et de sa vision du monde. Ainsi, Louis Vuitton rend hommage à son héritage malletier dans une installation spectaculaire, entre bibliothèque monumentale et géode immersive, tandis que Dior propose un voyage onirique au cœur de la haute couture, avec sculptures flottantes et parfums emblématiques réinterprétés. L’ensemble résonne comme un manifeste esthétique et culturel.
De son côté, AXA mise sur l’émotion avec une œuvre audiovisuelle coproduite avec l’IRCAM, mêlant musique, danse et cinéma, pour illustrer son engagement en faveur du patrimoine et de la transmission culturelle. La dimension sensorielle du parcours se prolonge dans les expériences proposées par les Vins d’Alsace et Ninapharm. Le vignoble alsacien plonge les visiteurs dans un univers minéral et lumineux, à travers une scénographie évoquant la transformation de la terre en “or liquide”, sublimant le geste du vigneron et l’alchimie des éléments naturels.
La maison Ninapharm, pionnière de la biotechnologie du vivant, installe quant à elle un jardin miraculeux centré sur un olivier millénaire, symbole de longévité, de régénération et de lien entre science et nature. En effleurant son tronc, les visiteurs déclenchent une pulsation visuelle et sonore qui fait écho à celle du bâtiment entier. Ces propositions immersives traduisent une ambition partagée : faire dialoguer l’innovation, la sensibilité artistique et les enjeux environnementaux dans un même récit collectif, celui d’une France inventive, engagée et ouverte sur le monde.
Une inauguration sous le signe de l’émotion
L’actrice Sophie Marceau et le judoka Teddy Riner, personnalités emblématiques en France et au Japon, ont inauguré le pavillon en présence de nombreuses figures publiques. Sophie Marceau a souligné son attachement au Japon, évoquant le “akaï ito”, légende japonaise du fil rouge liant deux âmes sœurs, métaphore du lien entre les deux pays. Teddy Riner a quant à lui exprimé sa gratitude envers le Japon, berceau du judo, discipline qui a façonné sa carrière.
Le pavillon français explore le thème de l’amour sous toutes ses formes : amour de soi, des autres et de la nature. Cette thématique se décline à travers des expositions mettant en avant le savoir-faire français, des œuvres d’art, des installations immersives et des espaces de réflexion. Parmi les éléments remarquables, on trouve des statues de Rodin, une tapisserie d’Aubusson inspirée du studio Ghibli, une gargouille de Notre-Dame, ainsi qu’un bistrot proposant des vins d’Alsace. Un olivier millénaire, symbole de paix et de longévité, trône également au cœur du pavillon.
Un engagement fort pour l’avenir
Avec un budget de 58 millions d’euros, dont 42,5 millions financés par l’État, le pavillon est conçu pour être démonté et réutilisé après l’exposition, conformément aux principes de l’économie circulaire. Il témoigne de l’engagement de la France en faveur d’un avenir durable, où innovation, culture et responsabilité environnementale sont étroitement liés.
Quand les marques deviennent conteuses du monde de demain
À travers leur engagement au sein du Pavillon France, les entreprises partenaires ne se contentent plus d’occuper un espace de visibilité : elles deviennent parties prenantes d’un récit national et universel. En investissant les champs de l’art, de la science, de la nature ou encore de la mémoire collective, elles endossent un rôle nouveau — celui de passeuses de sens, d’émotions, voire de valeurs. Cette porosité croissante entre stratégie de marque, responsabilité culturelle et imaginaire public esquisse peut-être les contours d’un nouveau modèle d’influence à la française, à la fois sensible, esthétique et profondément enraciné dans les grands enjeux de notre époque.
Dans ce contexte, l’Exposition universelle, loin d’être un vestige du passé, se révèle plus que jamais un terrain d’expérimentation unique. En offrant un espace commun à ceux qui fabriquent, rêvent et interrogent le futur, elle permet à des nations comme à des marques de réaffirmer leur vision du monde. Et pose une question essentielle : que choisissons-nous de montrer — et de transmettre — lorsqu’on nous offre l’occasion rare d’être regardés par le monde entier ?
