« Grâce à nos investissements et à notre soutien continu, nous renforçons la position de la France en tant qu’acteur mondial dans ce domaine stratégique », a déclaré Nicolas Dufourcq, le directeur général de Bpifrance, dans le communiqué.
Bpifrance, qui a déjà mené plusieurs levées de fonds pour des start-up françaises spécialisées dans l’IA, a précisé que les 10 milliards d’euros débloqués seraient destinés à des investissements directs et indirects.
Les investissements directs iront à la fois dans des start-up, des acteurs spécialisés dans les infrastructures dédiés à l’IA ou les composants nécessaires au développement de cette technologie, tels que les puces.
Mais l’enveloppe globale est également destinée à « renforcer l’action » de Bpifrance dans les fonds de fonds « français et internationaux », c’est-à-dire des fonds d’investissements qui investissent eux-mêmes dans d’autres fonds.
Bpifrance n’a pas précisé si ces investissements dans des fonds de fonds seraient destinés à financer des entreprises d’IA exclusivement françaises.
Avec l’organisation du sommet sur l’IA, la France espère « positionner Paris comme la capitale mondiale de l’IA », selon la ministre en charge de ce dossier, Clara Chappaz.
Le gouvernement, qui a déjà annoncé que 35 nouveaux sites étaient prêts à accueillir des centres de données, espère des annonces d’investissements « massifs ».
L’entourage d’Emmanuel Macron évoque un ordre de grandeur « au moins » comparable à celui du sommet annuel Choose France. Vitrine annuelle de l’attractivité française avec ses centaines de patrons étrangers invités, ce sommet avait attiré 15 milliards d’euros d’investissements en 2024.