5 novembre 2024

Temps de lecture : 4 min

L’ISEG se transforme pour devenir l’école de communication des nouvelles générations

Nouveau territoire de marque, l’ISEG devient l'ISEGCOM, création de double diplômes pour former les étudiants aux nouveaux codes et enjeux de la communication… Rencontre avec David Benguigui, directeur de la communication et du marketing de l'ISEGCOM et Stéphanie Boisseleau, directrice de l'ISEGCOM Paris pour parler de la transformation et des ambitions de l’ISEGCOM.  

David Benguigui, directeur de la communication et du marketing de l'ISEGCOM et Stéphanie Boisseleau, directrice de l'ISEGCOM Paris

INfluencia : L’ISEG annonce sa transformation. De quoi s’agit-il ?

David Benguigui : L’ambition de cette transformation ou plutôt de cette évolution, est d’apporter plus de clarté dans le positionnement de l’école et de montrer un ancrage plus fort dans la communication à travers d’une part un changement d’identité, l’ISEG devient ISEGCOM et d’autre part un changement de paradigmes en devenant une grande école dédiée à la communication sous toutes ses formes et dans tous les secteurs. Nous sommes partis du constat que les frontières sont de plus en plus poreuses entre communication et marketing, communication et création, ou encore communication et technologie, pour créer et proposer aux étudiants des doubles diplômes dès la rentrée prochaine. Pour cela, nous allons nous appuyer sur les autres écoles du groupe, l’ISG grande école de commerce, e-artsup école de création visuelle régulièrement primée et Epitech, école de l’excellence informatique et fleuron de la tech.

IN. : La création de ces double cursus pour répondre aux mutations et aux impératifs du marché ?

Stéphanie Boisseleau : oui, on voit bien que le métier de la communication s’est complexifié ces dernières années. Face à une convergence entre les médias de plus en plus nombreux et où leurs publics sont de plus en plus difficiles à capter, une convergence entre les contenus ou encore la création, il est logique au sein de l’ISEG de former les étudiants à cette convergence de nouveaux métiers. Dans cette perspective, notre force est d’avoir sur les mêmes campus les différentes écoles pour répondre à ces enjeux de formation.

D.B : Notre ambition est de former des étudiants qui deviendront des professionnels, aussi bien chez l’annonceur qu’en agence mais il est important aujourd’hui qu’ils aient une pluralité de compétences qui leur permettra de faire face aux changements et ne pas être décontenancés dès qu’un changement arrivera. C’est un terme souvent galvaudé, mais il leur faudra être agiles…

IN. : Comment se traduit cette convergence à l’ISEGCOM ?

S.B : Dès sa création en 1980, l’ISEG, désormais l’ISEGCOM, a su évoluer et anticiper les tendances. Très tôt, elle a fait intervenir des professionnels et des experts sur différents sujets. Prenons l’exemple de l’IA, au-delà des discours et des débats nombreux, nous avons souhaité faire venir des entreprises qui utilisent l’IA au quotidien avec leurs clients pour montrer concrètement ce que font à la fois les agences et les annonceurs avec ce type d’outil. Nos étudiants ont ainsi pu assister à l’intervention de Mathieu Crucq de l’agence Brainsonic venu parler des avatars, des manières de prompter… mais également des intervenants de Microsoft sur des cas pratiques autour de l’IA.

IN. : Comment communiquez-vous sur l’évolution de l’ISEGCOM ?

D.B. : Nous déployons une campagne de communication ambitieuse pour exprimer l’excellence et l’exigence de l’école pour appréhender les nouveaux codes de la communication, en France comme à l’international. Nous sommes également accompagnés par l’Agence La Toile. Ce plan comprend des actions digitales mais aussi de l’affichage classique dans les villes des huit campus, de l’affichage sauvage à Paris à partir du 4 novembre. Par ailleurs, nous organisons des événements internes et externes. HugoDécrypte qui incarne bien la thématique communication multi formes interviendra sur notre campus parisien. Les premiers événements se sont tenus le 4 novembre sur nos campus et le 21 novembre prochain, nous aurons une conférence sur « Les futurs de la communication » avec différents intervenants : un annonceur, une agence, l’Union des marques et un expert des Ressources humaines pour parler des soft skills, hard skills et autres made skills.  

IN. : De l’affichage sauvage… pour toucher les jeunes ?

D.B : Oui, l’idée a été de détourner des pubs existantes pour réaliser quelque chose de singulier. Notre objectif est d’avoir une prise de parole différente, un son discordant pour émerger parmi les autres écoles et ne pas batailler sur le même terrain. Notre pluralité fait la singularité de notre école.

IN. : La concurrence sur le terrain des écoles de communication est rude ?

D.B : En effet, la concurrence est rude. Nous avons un savoir-faire que nous devons faire savoir. L’école est reconnue pour sa pédagogie, les grands annonceurs qui nous accompagnent dans le cadre de challenges sont très satisfaits des rendus des étudiants.

S.B : Je rejoins David, nous sommes trop discrets sur l’efficacité de nos programmes pédagogiques et nos partenariats avec des grandes entreprises comme Havas, Orange… Nous avons un département relations entreprise très dynamique et nous travaillons en réseautage et avec différentes organisations dont nous sommes membres comme le Club des annonceurs et l’Union des marques. Les annonceurs sont plutôt partants pour s’engager à nos côtés sur des projets menés au sein des huit campus.

IN. : Quel est aujourd’hui votre plus grand enjeu ?  

S.B : L’innovation, c’est un enjeu fort aujourd’hui. En se positionnement comme l’école de communication de demain on se doit d’être innovants avec des discours plus impactants et des preuves tangibles pour faire la différence et émerger face aux écoles concurrentes, on se doit aussi d’être innovants face aux nouvelles technologies, face à ces nouveaux médias qui bousculent les codes de la communication et donc les médias. C’est notre façon de pouvoir apporter toujours une qualité de formation, nos formations sont renouvelées tous les cinq-six mois.

IN. : Qu‘en est-il du volet RSE au sein de l’ISEGCOM ?  

D.B : C’est un sujet qui est traité dans nos formations, à travers notamment un MBA Communication RSE des marques. Nous avons également une grosse actualité sur le sujet en novembre avec trois jours consacrés (du 18 au 20 novembre 2024) à la communication responsable avec des conférences et des tables rondes. Dans ce cadre, nous organisons le dernier jour un hackathon autour de ce thème avec les étudiants en 5e année de tous les campus. Il permettra de mettre en lumière la créativité, l’innovation et l’audace qui caractérisent la communication.

Publicités détournées pour la campagne de l’ISEGCOM

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