Les salles de cinéma restent plébiscitées par les Français pour découvrir les nouveaux films

Loin derrière, la télévision est le deuxième média cité (7,8 %), devant Internet (4,0 %) qui devance le DVD et le Blu-Ray (2,5 %), et la vidéo à la demande (2,8 %). La vidéo à la demande monte néanmoins à 4,8% chez les 15-24 ans et la télévision est beaucoup plus importante pour les spectateurs occasionnels (12,4 %, contre 7,8 % pour l’ensemble des spectateurs).

Concernant la prescription, le cinéma reste le premier levier d’influence puisque la bande-annonce vue au cinéma est la première source d’information qui incite le public à aller voir un film, citée par 59,5 % des personnes interrogées. Pour la deuxième année consécutive seulement internet se classe en deuxième position (41,1 %) devant la télévision (34 %).

L’écrasante majorité des spectateurs choisit d’aller voir un film dans les 15 jours suivant sa sortie en salles (82,7 % en 2024). Le CNC note que la part dépasse systématiquement les 80 % depuis 2020 ce qui montre l’importance constante de l’effet nouveauté. Le premier week-end après la sortie est cité par 21,3% des spectateurs. 74,1 % des spectateurs considèrent que les films restent suffisamment longtemps à l’affiche, contre 24,4 % que la période d’exploitation est trop courte.
Concernant les films français spécifiquement, le taux de satisfaction est très élevé puisque 93,3 % des spectateurs ayant vu au moins un film français au cours de l’année se déclarent satisfaits. Par contre, quand le CNC interroge l’ensemble des spectateurs ce sont les chaînes de télévision gratuites qui sont citées comme le support privilégié de visionnage de films français (30,5 %) devant les services de vidéo à la demande (27,7 %) et les salles de cinéma (26,6 %).Les services de SVoD sont cités par 40 % des 15-24 ans jeunes et 33,7 % des 25-34 ans.

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