Le chiffre d’affaires du trimestre a augmenté de 14,8 % en glissement annuel pour atteindre 9,37 milliards de dollars, tandis que le bénéfice net ressort à 2,33 milliards de dollars (+78,6 % par rapport au premier trimestre 2023).
Netflix a gagné des abonnés dans ses quatre principales régions, d’un trimestre à l’autre, comme sur un an, avec la zone EMEA qui réalise la meilleure performance sur douze mois :
- États-Unis/Canada : +8,3 millions abonnés, pour un total de 82,65 millions (31% du parc total). Le revenu moyen par abonné a augmenté de 7 % d’une année sur l’autre pour atteindre 17,30 $.
- Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMEA) : +14,4 millions et 91,7 millions (34%). Le revenu par membre est resté stable à 10,92 $.
- Amérique latine (LATAM): +6,5 millions et 47,7 millions (18%). Le revenu par abonné a baissé de 4 %, à 8,29 $.
- Asie-Pacifique (APAC): +8,1 millions et 47,49 millions (18%). L’ARPU a baissé de 8 % à 7,35 $.
En comptant plus de deux personnes en moyenne par foyer abonné, la lettre aux actionnaires de Netflix revendique par ailleurs « une audience de plus d’un demi-milliard de personnes », faisant ainsi écho à l’annonce du PDG d’Amazon, Andy Jassy, selon lequel Prime Video compte plus de 200 millions de téléspectateurs mensuels dans le monde.
A l’occasion de cette présentation, Netflix a indiqué qu’à partir du premier trimestre 2025, il ne communiquerait plus le nombre trimestriel d’abonnés ni les mises à jour du revenu moyen par utilisateur. La société continuera toutefois de fournir des informations sur les revenus régionaux communiquera sur « les principaux jalons en matière d’abonnements au fur et à mesure que nous les franchissons ».
Interrogé par les analystes financiers, Greg Peters a expliqué que le nombre d’abonnés et l’ARPU n’étaient plus les meilleurs indicateurs de l’activité de l’entreprise, dès lors que les priorités allaient aujourd’hui au développement de la publicité (et plus subsidiairement des recettes liées au partage payant).
Concernant l’élargissement de la base d’abonnés monétisable auprès des marques, le co-PDG de Netflix a suggéré que le nombre d’utilisateurs du forfait avec publicité approchait aujourd’hui des 38 millions : en janvier, le groupe avait communiqué sur un total de 23 millions. Et Greg Peters a évoqué devant les analystes « une augmentation de 65% d’un trimestre à l’autre ».
Le directeur financier de Netflix, Spencer Neumann, a toutefois déclaré que la monétisation restait « à la traîne de la croissance (du groupe) car nous sommes encore au début du développement de nos capacités de vente et de nos produits publicitaires ».
Greg Peters a confirmé que l’objectif à terme était toujours « d’obtenir une monétisation globale à peu près équivalente entre nos offres publicitaires et non publicitaires dans une position à peu près équivalente ».
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