Madame Figaro affiche son mantra « La création. Partout. Tout le temps » sur ses couvertures…

Une bonne surprise, un bol d’air, dans cette presse féminine engluée semaine après semaine, mois après mois dans des problématiques qui certes nous préoccupent, nous atteignent, mais dont il faut pouvoir se détacher. Et là, sous nos yeux, Le Madame Figaro qui dédie ses couvertures à David Hockney, et à Claire Tabouret…

On ne le sait pas assez, « La création. Partout. Tout le temps ». est le moto de l’hebdo… Mais de là à en faire un numéro spécial, parce que sans doute l’air du temps n’est pas à la fête, est une sacrée bonne nouvelle,  un parti pris fort, « une prise de risque aussi » indique Joseph Ghosn, directeur adjoint de la rédaction de Madame Figaro, ce numéro plaira-t-il?, on le souhaite très fort à la rédaction ». En effet si l’idée est née dans un moment de folie, en revanche, « ensuite nous avons mis six mois à le réaliser » poursuit cet ancien des Inrocks. C’est que l’on n’attrape pas un David Hockney aussi facilement que cela, semble-t-il.

Chaque mois la rubrique culture du site madame.lefigaro.fr comptabilise plus de 600.000 visites.

Nous lectrices, aujourd’hui avons besoin de créativité, d’inventivité, de beau, pour donner du sens à nos vies. Et encore une fois, nous ne le savons pas assez, « chaque mois la rubrique culture du site madame.lefigaro.fr comptabilise plus de 600.000 visites« , ce qui n’est pas rien. Et la raison pour laquelle, sans doute, Madame Figaro choisit ces deux grands pour ces couvertures uniques : David Hockney, le « Maître du réel », raconté par son ami l’écrivain et galériste Jean Frémon, (Galerie Lelong Paris, New York) qui nous plonge dans son intimité au travers d’un récit exclusif de six pages. Et, Claire Tabouret (Galerie Perrotin), star française de l’art contemporain, qui évoque son besoin de mouvement perpétuel inhérent à la création… « Sans le savoir vraiment, explique le bras droit de Anne-Florence Schmitt, « d’une certaine manière, nous avons avec ce spécial Création entériné, mis un nom sur ce qui est le plus cher à chacun aujourd’hui, la liberté du geste, la liberté de créer, de lire, d’avoir ses refuges, ses espaces si importants pour soi, pour créer« .

Kamel Mennour, ouvre les pages de ce Spécial Création en signant son éditorial, dans lequel il plaide pour la démocratisation de l’art

L’un des plus grands galéristes et marchands d’art au monde, Kamel Mennour, ouvre les pages de ce Spécial Création en signant son éditorial, dans lequel il plaide pour la démocratisation de l’art, « la liberté pure » et le rôle essentiel du galériste dans la transmission, notamment pour la nouvelle génération.

Par ailleurs, Madame Figaro présente le travail de quatre artistes déjà côtés et collectionnés : Salomé Chatriot, Oli Epp, Jeanne Vicérial et Ymane Chabi-Gara, « nouvelles stars de l’art » qui ont su mettre le numérique, le fil ou encore le bois au service de la création et de la créativité. Et, s’invite chez la plasticienne Mathilde Denize, jeune recrue de la Galerie Perrotin, dans son atelier près des puces de Saint-Ouen, un refuge qu’elle considère comme une « sorte de hors-jeu ». Un format vidéo « The office » sera diffusé sur les réseaux sociaux du média.

La création. Partout. Tout le temps.

Ce numéro Spécial Création part aussi à la rencontre du « Cercle des jeunes poètes », six auteurs – Rim Battal, Simon Johannin, Laura Lisa Vazquez, Anna Ayanoglou, Cécile Coulon et Arthur Navellou – qui ont su donner un nouveau souffle à la poésie. Une manière convaincante et forte de ressuciter cet art dans la rue, sur scène ou sur les réseaux sociaux.

La mode est aussi au cœur de la création avec un dossier qui fait correspondre des silhouettes phares avec des œuvres contemporaines, en écho à l’exposition « La traversée des apparences » au Centre Pompidou ». 

L’hebdo publiera sur son site un dossier dédié à l’art et à la création et confie sa carte blanche vidéo au réalisateur Natas 3000, – auteur de clips et de pubs hautement dans l’air du temps-, tendance qui sera relayée sur ses réseaux sociaux.

Madame Figaro, et tant pis si ce nom est un poil ringard, parvient à se renouveler, dans la direction de ce qui réellement nourrit les esprits, apaise les humeurs, vainc les peurs. De L’art. De l’air.