« Pourquoi enjoindre aux Franciliens de rester en télétravail pendant les JO? D’une part, nos travailleurs ne le peuvent pas (ainsi que beaucoup d’autres) et d’autre part, nous ne souhaitons pas revivre une situation qui s’apparenterait à celle des confinements », déplore dans ce courrier Pascal Mousset, président du Groupement des hôtelleries et restaurations (GHR) d’Ile-de-France.
« Pourquoi acter que les transports seront un problème pendant les JO? Un discours défaitiste ne nous fera pas gagner. N’avons-nous pas encore le temps d’imaginer des alternatives et des solutions concrètes? », s’interroge-t-il dans ce courrier adressé au gouvernement, à la mairie de Paris, à la région et à la préfecture.
« De manière générale, nous souhaiterions vivement que l’ensemble des autorités que vous incarnez tiennent, conjointement et solidairement, un discours positif et responsable. Nous ne pouvons être les victimes impuissantes de discours dissonants et négatifs », poursuit-il.
Les professionnels du secteur s’inquiètent en outre des conditions de livraison de matières premières ou de la circulation de leurs salariés pendant les JO de Paris, du 26 juillet au 11 août, mais aussi pendant les jeux paralympiques du 28 août au 8 septembre, « en pleine rentrée scolaire ».
Ils réclament enfin l’extension jusqu’à minuit des horaires des terrasses saisonnières pendant les mois de juillet et août.
« Nous ne pouvons pas envisager de fermer nos extensions de terrasses à 22h alors que toute la ville sera dehors! », plaident-ils, réclamant le même traitement en matière d’horaires que les fan zones.
Le GHR Paris-Ile-de-France compte environ 5.000 adhérents, ce qui en fait la première organisation du secteur dans la région, devant l’Umih, première organisation au niveau national.