La nouvelle plateforme, qui remplacera à terme MyTF1, proposera notamment 200 séries visibles « en intégralité à chaque instant », comme « HPI » ou « Panda », les derniers succès maison, des acquisitions étrangères, comme « Poker Face », inédite en France, ou encore des séries animées (« Naruto », « Miraculous »).
S’y ajoutent « 80 marques de divertissement », comme « Koh-Lanta », plus de « 200 grands films familiaux » dont « Le Hobbit » et autant de téléfilms.
Une plus grande place sera accordée à l’information avec notamment « Top info », un nouveau format « pensé pour le streaming », qui décryptera chaque jour cinq sujets d’actualité en quelques minutes, a fait valoir le PDG du groupe TF1, Rodolphe Belmer.
Soit une offre totale de 15.000 heures de programmes, inférieure à ce que propose le géant Netflix (« 40.000 heures ») mais équivalente aux catalogues de Disney+ et Prime Video (Amazon), selon Rodolphe Belmer.
Pour faire du recours à TF1+ un réflexe, là où MyTF1 sert davantage d’offre « complémentaire de rattrapage », le groupe a mis au point « deux innovations fortes » pour aider à la « maîtrise du temps », chère aux consommateurs.
La première, testée à l’occasion du Mondial de rugby cet automne et intitulée « top chrono », propose « des résumés de matches sur mesure » en 5, 10 ou 15 minutes.
La seconde, « Synchro », est présentée comme « le premier moteur de recommandation permettant de trouver en un clic le bon programme à regarder à plusieurs », en signalant les utilisateurs se trouvant devant l’écran au même moment, a expliqué Rodolphe Belmer.
Surtout, les programmes, actuellement visibles pendant sept jours après leur diffusion à l’antenne, seront accessibles de 30 jours à 48 mois selon les cas.
Revers du gratuit, des publicités seront intégrées avant (sauf pour les contenus inférieurs à 15 minutes) et pendant les programmes.
Les téléspectateurs allergiques à la pub pourront se tourner vers un abonnement à 5,99 euros par mois, qui remplacera l’actuel abonnement à MyTF1 Max, de 4,99 euros par mois.