« Il y a six ans, on se moquait de l’IA et on la critiquait. En allant de l’avant, on voit que chaque entreprise à Cannes annonce avec enthousiasme son dernier partenariat en matière d’IA », déclarait Carla Serrano, Directrice de la stratégie de Publicis Groupe. De là à affirmer que « l’IA est un outil qui a longtemps été au centre de notre modèle » il n’y a qu’un pas… que Publicis semble légitime de franchir. En 2017, le groupe français annonçait la naissance de Marcel – en hommage à Marcel Bleustein-Blanchet, le fondateur du groupe –, une IA de type bot conversionnel qui devait de « réinventer complètement le groupe » en le faisant muter « d’une holding company à une plateforme ».
L’idée était de créer des ponts entre chacune des 1200 agences du groupe et de leurs 200 métiers et de permettre ainsi la mise en relation immédiate de l’expert le plus approprié à chaque problématique donné. Grâce à l’accès au calendrier de tous les collaborateurs, notamment, Marcel est en capacité de briefer les briefer avant chacune de leur réunion, qu’elles soient internes ou avec des clients et de mettre en place de nouveaux process de travail, tel que la mise en place de brief ouvert à tous les collaborateurs du groupe.
À l’occasion de son sixième anniversaire et alors que le sujet ne souffre plus d’aucune moquerie, bien au contraire quand on observe les sommes qu’investissent aujourd’hui les agences pour s’en saisir, Publicis dévoile une campagne print au ton plus que sarcastique : elle utilise une démo du software pour recréer les réactions initiales engendrées par cet investissement jugé précoce dans le développement de l’intelligence artificielle.
Depuis, Publicis n’a jamais délaissé son joujou puisque Marcel lançait récemment PublicisGPT qui permet à ses équipes de créer du texte et des images à partir de prompt.