Une génération genderfluid de slashers, multitaskers, souffrant d’un déficit d’attention, accros aux nouvelles technologies et intimidés par les interactions en face à face, exigeants à l’extrême avec les entreprises où ils travaillent et avides de reconnaissance et de récompense immédiates…. La génération Z – celle de ceux nés entre 1997 et 2012 – incarne le futur de la consommation, et à ce titre est bien souvent scrutée. Mais n’est-elle pas parfois caricaturée ?
La Gen Z, autrement dit “les jeunes”. Ces mêmes jeunes que décrivait La Poste dans son spot historique de 2002 : “avant de créer un compte pour les jeunes, nous les avons observés”. Les observer oui, et pourquoi ne pas leur donner voix au chapitre et les écouter ?
La Gen Z sous surveillance
Considérée comme plus engagée que celles qui l’ont précédée, la Gen Z est placée sous surveillance, et nombreux sont les contenus pointant du doigt ses paradoxes. Oui, comme l’écart entre sa conscience écologique et sociale et sa consommation de fast fashion…
Et si, comme celles d’avant en leur temps, elle faisait ce qu’elle pouvait dans son époque ?
George Orwell disait que « chaque génération se croit plus intelligente que la précédente, et plus sage que la suivante« , il pourrait donc peut-être y avoir dans le regard sévère parfois porté sur une elle une sorte de sophisme traditionnel, le jugement un peu vieux con dont chacun cherche à se défendre mais que peu ou prou tous pratiquent parfois.
La Gen Z confrontée aux autres générations
On a donc demandé à ces nouveaux jeunes ce qu’ils pensaient des clichés associés à leur génération, qu’ils connaissent et dont ils se défendent. Un constat bien incarné par leur message aux générations suivantes, « il faut se battre, de toute façon les autres générations ne seront pas d’accord« .
« Les générations d’avant pensent que l’on perd beaucoup de temps sur les réseaux sociaux, et que c’est ce qui fait que l’on est plus paresseux et moins bien que les gens d’avant ».
Et bien sûr ils ont leur mot à dire là-dessus, à découvrir dans le premier article de cette série que nous vous proposons de retrouver chaque semaine pour entendre ce que cette génération face à elle-même voit et raconte.
