Les artistes de The Mill avaient pour mission de recréer Catherine Deneuve en huit plans à quatre périodes différentes de sa vie, en s’inspirant bien sûr de sa filmographie.
Le challenge était de taille car cette actrice iconique évoque en chacun de nous différents souvenirs et émotions. Alors il fallait que The Mill capte ses mimiques, et son style afin de retranscrire à la fois son visage, son allure. L’équipe parisienne de The Mill était présente sur le tournage et aussi lors du casting, pour trouver la sosie la plus ressemblante. Une grosse préparation pour la production Soixante Quinze qui, a en partie, payé. Deneuve y est dans Les Parapluies de Cherbourg, dans Place Vendôme, tandis que le spot se conclut avec la vraie Catherine Deneuve, d’aujourd’hui. Certes un travail de titan, mais pour quel résultat ? Les ressemblances n’y sont pas, l’acting, non plus. La seule vraie Catherine Deneuve reconnaissable est la dernière !
Tel n’est pas l’avis du superviseur des VFX, Stéphane Pivron, qui a déclaré : « Notre mission était de recréer Catherine Deneuve en huit plans à quatre périodes différentes de sa vie. C’était un énorme défi de travailler avec une si grande icône, et de le faire dans la finesse d’une époque donnée. Il y a une quinzaine d’années, j’ai travaillé sur un film Dior où l’on refait les visages de Marilyn Monroe, Grace Kelly et Marlene Dietrich. De la modélisation au rendu, nous avons utilisé un processus entièrement CG à l’époque. Un processus très long, convaincant, mais qui a manqué un peu de vie au final. Sur ce projet, nous nous sommes tournés vers l’IA dès le départ. Cette technique a fait un bond énorme en quelques années, même si elle a des limites… C’est cela même.