2 janvier 2023

Temps de lecture : 1 min

En 2023, le gouvernement cherchera à « simplifier la vie des associations »

Noël après l’heure… Jusqu’au 16 janvier prochain, les associations sont invitées par le gouvernement à participer à une consultation dans le cadre des assises de la simplification associative. Une première étape qui devrait conduire à l’organisation de plusieurs ateliers dédiés entre février et avril avant la mise en œuvre d’une nouvelle feuille de route en mai.

« J’ai entendu vos attentes et je partage vos constats. Sus à la paperasse inutile ! Comme vous je suis convaincue qu’il faut libérer du temps administratif au profit du temps associatif », clame haut et fort Marlène Schiappa en préambule du questionnaire proposée en ligne à tous les acteurs du tissu associatif français. Publié dans le cadre des assises de la simplification associative portée par le secrétariat d’Etat à l’Economie sociale et solidaire et à la Vie associative, le dispositif ne souffre pas d’un manque d’ambition : il vise tout simplement à « alléger la charge mentale des associations ». Leurs bénévoles et leurs dirigeants profitent donc dès à présent d’une tribune pour partager leurs besoins, les difficultés qu’ils rencontrent au quotidien, les avancées récentes du secteur associatif dans son ensemble et leurs bonnes pratiques en matière de simplification.

 

La France compte 1,3 million d’associations actives, dont 160 000 emploient des salariés – 2,2 millions de salariés dans le secteur associatif français, pour 1,5 million d’emplois en équivalent temps plein –. Si ces dernières années, la majorité de leurs démarches administratives ont été dématérialisées et simplifiées, on est encore loin de la flexibilité administrative si chère au gouvernement Macron. Ces assises chercheront donc à « co-construire une nouvelle feuille de route composée de réalisations concrètes » qui sera mis en place dans les prochains mois. Ainsi, après la consultation des associations prévue jusqu’au 16 janvier, des ateliers thématiques réunissant associations et administrations sont prévus jusqu’en avril.

Suivront les premières annonces de solutions tirées de ces travaux et la publication de la fameuse – et très attendue – feuille de route qui devrait être mise en œuvre en mai, dont l’Etat s’engage déjà à financer la majorité des propositions retenues. Les 150 citoyens de la Convention citoyenne pour le climat ne peuvent qu’acquiescer. Reste à voir si les intérêts de celles et ceux qui pilotent les assos coïncideront avec ceux des membres du gouvernement… mais à ce rythme-là, un peu d’optimisme ne peut pas faire de mal.

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