21 octobre 2022

Temps de lecture : 5 min

Le cinéma a t-il vraiment besoin d’une exclusivité de 4 mois?

Avec 83% des entrées réalisées le premier mois, le débat sur la chronologie des médias est bel et bien relancé. Retrouvez comme chaque semaine l’essentiel de l’INsight NPA en accès gratuit et bénéficiez d’une offre d’abonnement à NPA attractive.

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Top 50 cinéma : 83 % des entrées réalisées dans le mois suivant la sortie des films

La réunion organisée par le CNC le 4 octobre en avait été un signe ; la prise de parole d’Hélène Etzi sur Twitter l’a confirmé le 17. La nouvelle saison de la saga chronologie des médias est bel et bien lancée. Après avoir confirmé que le nouvel opus de Black Panther (Wakanda forever) serait bien visible au cinéma, la présidente de Disney France exprime son souhait que soit défini « dès février 2023, un nouveau cadre (…) équitable, flexible et incitatif à la sortie des films en salles ». L’étude réalisée par NPA Conseil sur les 50 films ayant réalisé le plus d’entrées en 2019 pourrait conduire inciter professionnels et pouvoirs publics à rechercher ces marges de flexibilité du côté de la « fenêtre » exclusive de quatre mois aujourd’hui garantie aux exploitants. (consulter)

 

Top 20 box-office : 73 % des entrées le premier mois en Allemagne; 80 % et plus aux Etats-Unis et Royaume Uni

Seule à maintenir une fenêtre exclusive de quatre mois pour la salle, la France n’évite pas néanmoins une forte concentration des entrées sur les 8 premières semaines d’exploitation. S’agissant au moins des 50 films ayant réalisé le plus d’entrées en 2019, une étude réalisée par NPA Conseil montre que 83 % des billets avaient été vendus après quatre semaines d’exploitation, et 97 % au bout de huit (lire par ailleurs). Une observation complémentaire sur les 20 premiers du box-office, effectuée pour la même année, en Allemagne, aux Etats-Unis et au Royaume-Uni ne conclut pas à une plus forte concentration dans le temps de l’exploitation en salle dans ces pays. La protection de la salle y est plutôt organisée sur des bases contractuelles (les deux derniers) et/ou de renoncement à certains soutiens publics (outre-Rhin).(consulter)

 

 

Cinéma : une baisse des entrées salles entre 30 et 60 % dans les grands marchés européens

La fréquentation des salles de cinéma, après le plongeon de l’année 2020, est loin d’avoir retrouvé son niveau d’avant la crise sanitaire et les fermetures des salles. La reprise enregistrée en 2021 est timide et 2022 donne déjà des signes d’essoufflement en France. L’annonce par Disney de la sortie de son film Black Panther 2 en salles le 9 novembre ne remplace pas le « Disney de Noël » où les familles avaient l’habitude de ses rendre en masse et qui cette année sera directement proposé sur Disney+. La multiplication de plateformes SVoD qui pour le prix d’une place de cinéma, voire moins, offre à toute une famille l’accès à un catalogue quasi illimité est une concurrence sévère pour les salles, et plus encore en période d’inflation. (consulter)

Magna révise à la baisse des prévisions du marché pub en France pour 2022 et 2023

A l’occasion de la matinée AdForecasts organisée le 19 octobre par le magazine CB Expert, les agences médias ont révisé leurs prévisions pour le marché publicitaire français en 2022 et 2023 (consulter)

Netflix : rebond des abonnements tiré par la zone APAC ; pas de prévision publiée sur son CA publicitaire

Netflix a publié cmardi 18 octobre ses résultats pour le 3e trimestre 2022. Par rapport à la fin juin, la plateforme a gagné 2,413 millions d’abonnés, faisant largement mieux qu’effacer ses pertes de débuts d’année (-1,24 million). Sur le trimestre, comme sur un an, c’est dans la zone APAC que le streamer enregistre l’essentiel de ses recrutements (60 % des abonnés du trimestre ; 65 % sur un an). Netflix n’a pas partagé de prévisions de chiffre d’affaires publicitaire pour la fin 2022, ni pour l’année 2023. Il ne communique pas non plus d’estimation sur la part des nouveaux abonnés attendus pour le 4e trimestre – 4,5 millions – qui choisiront le forfait Basic avec publicité. Il a indiqué qu’il ne distinguera plus désormais abonnés payants (paid membership) et ensemble des utilisateurs (global membership), et ne communiquera plus que sur les seconds. Il a annoncé enfin l’extension à de nouveaux pays, début 2023, de son approche de monétisation des partages de codes testée 2022. (consulter)

Les studios américains accélèrent le déploiement de leurs services de streaming en Europe

D’ici la fin de l’année 2022 les plateformes américaines SkyShowtime (joint-venture entre Comcast et Paramount Global), Paramount+ (Paramount Global) et Universal+ (NBCUniversal) vont étendre leur empreinte en Europe et tenter de trouver une place aux côtés de leurs concurrents Disney+, HBO Max, Netflix ou Prime Video. Les Européens vont pâles figures. Seul le scandinave Viaplay poursuit un développement à l’international alors que les autres plateformes importantes (Salto, RTL+, demain ITVx) sont cantonnées à leurs marchés domestiques (consulter)

Télévision par satellite en Europe : une pénétration très variable

Alors que Sky abandonne progressivement la distribution de ses offres payantes par le satellite et qu’en France, le différent entre TF1 et Canal+ rappelle la résilience du satellite gratuit, NPA dresse le panorama de l’importance de ce mode de distribution historique sur les principaux marchés européens. (consulter)

« Contrats climat » : Les chaînes se mettent au vert

Alors que la question environnementale a été désignée comme une priorité du quinquennat, une centaine de journaux, chaînes de télé et radios ont signé la « Charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique » initiée par le média indépendant Vert. Les signataires s’engagent ainsi à revoir leur ligne éditoriale pour y intégrer davantage les enjeux climatiques, à former leurs journalistes et faire évoluer leurs modes de fonctionnement. Les contrats climat mis en place par la loi « climat et résilience » de 2021 compte d’ores et déjà l’ensemble des médias éligibles parmi ses signataires. (consulter)

RT France : la suspension des chaînes à l’ère d’internet

Alors qu’une interdiction temporaire d’émettre a été prononcée à l’encontre des chaînes russes RT et Sputnik par un règlement de la Commission européenne publiée le 2 mars dernier au Journal officiel de l’Union européenne, RT France reste gratuitement disponible en France depuis la plateforme Odysee, hébergée aux Etats-Unis et reposant sur le protocole LBRY qui est décentralisé grâce à de la diffusion peer to peer. Cette décision pourtant confirmée par la Cour de justice de l’Union européenne le 27 juillet, qui a rejeté la demande de la chaîne RT France d’annuler la suspension de sa diffusion décidée dans le cadre des sanctions de l’Union européenne contre Moscou, pose la question du pouvoir de contrainte des interdictions d’émettre mais aussi de leur applicabilité effective par le juge. (consulter)

 

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