C’est un magnifique 4 minutes que nous offrent Michel et Nico réalisateurs de talent primés plusieurs fois pour leurs images. Un film de vacances, dans la mesure où le deal était de produire un mois d’images sur leurs enfants, sans aide financière aucune, pas plus que logistique, Sacha et Robinson, sans faire appel à leurs outils numériques, téléphones, Ipad et autres jeux vidéos. Au final, ce contrat passé entre pères et fils a donné un film tendre qui a de la gueule. Par ici les amis.
Les réalisateurs Michel et Nico signent un court métrage de 4 minutes sur leurs enfants. L’objectif du petit chef d’oeuvre autoproduit par le duo? Se battre contre les addictions liées au numérique. Comment ? En décidant d’un commun accord avec les deux jeunes héros Sacha et Robinson, huit ans, de renoncer pendant un mois à leurs divers jeux et écrans, et les emmener dans la vraie vie sans possibilité de se saisir d’un instrument numérique. Ce film de quatre minutes sensible, nous emmène dans leur quotidien. Frustration, acceptation, bonheur sont dans l’ordre, les étapes par lesquelles sont passés les enfants… et les papas.
Frustration, acceptation, bonheur
« Les dix premiers jours ont été comme une sorte de cure de désintox au sens où ce qu’ils nous demandaient était aussi simple que d’aller à la plage ou de faire du vélo avec nous…, et l’ennui s’est souvent installé dans notre emploi du temps ». Comme quoi, il fallait réellement que nous sortions de notre quotidien. Puis nous leur avons demandé de faire une liste de ce dont ils rêvaient. L’exercice a fonctionné. Il faut dire que tous les deux avaient déjà fait l’exercice de tourner avec leurs pères dans un spot pour la BBC.
Tourné avec Go Pro, téléphones et Blackmagic
Et les voici ces enfants, qui font de la planche, vont à la pêche, plongent, se couvrent de crème chantilly, assistent à un match de foot, se déguisent. Un film comme un album de souvenirs, avec ses maladresses, ses hors champ, ses portraits, ses instants de grâce et puis leurs mots à ces deux gamins parfaitement naturels face aux différentes situations. Les images ont été obtenues à partir de Go Pros, ou des téléphones, et puis une Blackmagic « que nous avions déjà utilisée en plan B sur le plateau de tournage lors de nos trois dernières publicités. La blackmagic a permis de démarrer et de clore le film, avec un joli look organique, un beau grain, différents rapports, une qualité vintage chaude, tout illustre les souvenirs. C’est ce que nous voulions », expliquent les papas. Et l’on se demande si après cette parenthèse enchantée, Sacha et Robinson sont retournés devant leurs écrans où si leur quotidien a (un peu) changé!