INfluencia: racontez-nous l’histoire d’Edenred méconnu du grand public, et pourtant si proche de nous au quotidien…
Cécile Courtois: dans le monde, 60 millions de salariés utilisent nos solutions. C’est de l’argent qui nous est confié par les entreprises et leurs salariés, que l’on administre à travers certains programmes. Certains, comme les Tickets Restaurant® sont réglementés. En France la loi définit un certain nombre de critères d’utilisation. Ainsi, il n’est pas possible de dépasser la somme de 25 euros par jour, une liste d’établissements agréés est préétablie, et tous les produits ne sont pas concernés. Par exemple, vous ne pourrez pas acheter de cigarettes avec ce titre… Notre métier c’est de garantir justement ce fléchage de la dépense pour que le système profite à tous.
IN. : vous dites que Jacques Borel en est le créateur…
C.C. : c’est effectivement Jacques Borel qui inventé ce programme dans les années 60. En 1967, sous la présidence du Général de Gaulle, le gouvernement de Georges Pompidou, Premier Ministre, convaincu par ce système de prise en charge de la restauration salariée, le dote d’un cadre législatif. Cette solution devient très vite un succès. Puis Jacques Borel revend son produit au groupe Accor, qui l’acquiert sous sa branche « Accor Services ».En 2010 lors de la cission Accor Hôtels/Accor Services.
Cécile Courtois: « l’agence Marcel a tout de suite pensé à ce que nous apportions à nos utilisateurs, c’est à dire du pouvoir d’achat en plus… »
IN. : comment cette branche devient-elle Edenred ?
C.C. : En 2017 alors qu’elle était totalement inconnue, et que nous détenons près de 350 marques commerciales dans le monde, nous avons décidé de faire un rebranding global. Edenred est venue telle un trait d’union se poser à côté de chaque produit… Un nouveau logo a alors également été créé. Parmi nos produits les plus connus, il y a évidemment le Ticket Restaurant® et les titre-cadeau… Aujourd’hui, l’application s’appelle Myedenred. Et devient ainsi une marque grand public, d’où notre envie , et besoin de communiquer auprès du plus grand nombre. Or si nous maitrisions très bien le langage B2B en revanche comment s’adresser au grand public ? C ‘était quelque chose de très nouveau et on s’est fait accompagner par l’agence parisienne Marcel.
IN. : quel était le brief?
C.C. : parlons plutôt du résultat! (rires) Suite à un appel d’offre qui opposait quatre agences, la proposition de Marcel est arrivée totalement en phase avec nos valeurs et l’esprit de l’entreprise, le curseur était placé au bon endroit. Mais surtout, l’agence a tout de suite pensé à ce que nous apportions à nos utilisateurs, c’est à dire du pouvoir d’achat en plus… Et cette idée, nous n’y avions pas pensé, alors qu’elle est évidente, simple, et tellement d’actualité. Il n’y avait plus qu’a faire basculer cette idée en langage publicitaire. D’où cette campagne que nous avons présenté à l’interne en début de semaine qui a fait l’unanimité.
La marque s’intègrera avec en presse quotidienne avec des accroches contextualisées comme pour Le Parisien, Le Figaro, l’Equipe ou encore Libération
IN. : vous évoquez aussi d’autres solutions Edenred…
C.C. : Oui , l’idée pour Edenred est de parler la même langue que ses utilisateurs et de partager avec eux tous ces petits moments qui rythment la journée : du trajet domicile-travail (titre- mobilité), au déjeuner (avec sa célèbre marque Ticket Restaurant®), en passant par les loisirs et les petites attentions (titre-cadeau), et même l’entretien de la maison, la garde ou les devoirs des enfants (CESU).
IN. : le plan média est imposant…
C.C.: Publicis Media Connect développe un dispositif national massif en affichage statique et dynamique, alliant formats classiques et événementiels. Cela va permettre de toucher 92% des actifs en France avec un mix univers approprié (8-2m2 et transports). Une présence accrue à Paris sera à retrouver entre autres à la Gare de Lyon à partir du 6 février et sur l’écran géant de l’Esplanade de la Défense (proche du Westfield des 4Temps) dès le 31 janvier.
IN. : en presse, vous avez également été joueurs… jokes au programme ?
C.L. : oui, c’est assez subtile. La marque s’intègrera avec en presse quotidienne avec des accroches contextualisées comme pour Le Parisien, Le Figaro, l’Equipe ou encore Libération ; ainsi que sur les ondes des plus grandes radios françaises comme NRJ, RMC, Nostalgie ou encore France Inter.